Bien sur il n’y a qu’un débarcadère mais cela faisait bien longtemps qu’un bateau ne s’y était pas arrêté. Et pas une barque, un de ces grands navires de croisière fluviale qui, à cause d’une annulation, cherchait un port d’escale et des activités pour les croisiéristes.
L’office du Tourisme a bien aidé les organisateurs de Croisieurope compagnie qui n’affrète pas moins de quatre bateaux sur le Rhône emmenant entre 100 et 140 passagers. L’hôtesse de l’O.T. les a conseillés sur les domaines vinicoles, mais il n’a pas été possible d’organiser les visites si vite, et a emmené une vingtaine de touristes en visite guidée de découverte du village. Des autocars ont emmené les autres vers diverses visites.
Alors on se met à rêver de visites plus fréquentes, il suffirait de pas grand-chose, un aménagement des chemins et un emplacement pour les cars par la CNR, une implication de la municipalité pour les accès routiers et pédestres au port et une prise en charge du projet par le Grand Avignon qui gère la politique touristique de Roquemaure et pourrait mettre Roquemaure au sein d’un projet l’œnotourisque.
Cela participerait au changement d’image de la ville, mais pour cela aussi il faudrait essayer de ne plus considérer le fleuve comme un danger potentiel mais comme une opportunité de développement.
Photo Annie Hervé