L’improbable concert

Improbable car né d’un projet entre une violoniste et un harpiste, Sylvie Négrel et Renaud Gigord, ce sont finalement et après diverses péripéties un violoncelliste et une harpiste qui l’ont réalisé. Bel exemple d’implication de tous ces musiciens qui ont envie de se produire, de partager leur passion quand bien même ils ne gagnent rien : l’entrée était au chapeau. Bien sur ils sont tous professeurs dans des écoles de musique mais dans quel métier trouvera-t-on une telle passion désintéressée et envie de partager ?

Improbable aussi l’alliance de ces deux instruments, qui, malgré la puissance de résonance du violoncelle qui a tendance à étouffer la harpe, a surpris et ravi la cinquantaine de mélomanes présents.

Le programme fut très varié, baroque, romantique, contemporain mettant en valeur l’un ou l’autre des instruments, on retiendra le superbe Spiegel im Spiegel d’Arvo Pärt ou la harpe reprend sans démériter la partie piano, Bernard Delire au violoncelle semblait inspiré par cet œuvre.

Èlodie Baile à la harpe a interprété des œuvres pour harpe intéressantes pour découvrir cet instrument, mais c’est dans le Baroque Flamenco de la compositrice et harpiste américaine contemporaine Deborah Henson-Conant qu’elle a donné le meilleur d’elle-même. Nous lui avons demandé si elle ne souhaitait pas travailler sur un programme plus hispanique et plus populaire elle a déclaré : « Pourquoi pas, j’ai joué avec un saxophoniste espagnol et j’ai bien aimé. »

Quoiqu’il en soit les deux artistes ont exprimé « la joie de jouer ensemble », les auditeurs en ont recueilli les fruits, merci à eux.

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